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Vue depuis le Pont d'Arcole
Lieu de pouvoir où siège le conseil de Paris et de prestige où sont reçus les hôtes du maire, l'Hôtel de Ville est le plus grand bâtiment municipal en Europe.
Jusqu'en 1977, l'actuel bureau du maire (155 m2) était celui occupé par le préfet de Paris. Le maire, Bertrand Delanoë, disposait à l'origine d'un appartement de fonction de 1 400 m2, en partie transformé en crèche par l'architecte Marc Dilet en 2003.
Le bâtiment est reconstruit entre 1874 et 1882 sur les plans des architectes Théodore Ballu et Édouard Deperthes. La façade, de style néo-renaissance, s'inspire largement de celle du bâtiment disparu.
Je n'ai rien trouvé sur les Lions qui ornent une des entrées sauf qu'ils ressemblent à ceux d'Oran
et serait là uniquement à titre décoratif...
Sur le parvis, sont situées deux statues de bronze, allégories de l'Art par Laurent Marqueste et de la Science par Jules Blanchard.
Il y a 134 personnages qui ornent toutes les façades de ce magnifique bâtiment
sans compter les 31 villes principales de France , Les arts, l'Histoire, la Science, l'Industrie, l'Agriculture
et dont je vous épargnerez les photos, (que je me suis épargné aussi d'ailleurs!!!)
Ici Pierre Viole par Louis Schroder et François Millon par Henri-Frédéric Isselin
Molière par Augustin-Jean Moreau-Vauthier
Au-dessus du cadran, la Ville de Paris, par Jean Gauthenn et, sur le fronton, deux figures assises: la Prudence et la Vigilance, par Charles Gauthier
je n'ai rien trouvé sur ces représentations.
Nous retrouvons ces "enfants" au pieds des magnifiques réverbères
Les toitures sont couronnées de six chevaliers, en cuivre repoussé et primitivement doré, par Aimé Perrey, François Pascal, Victorien Tournier.
A la base du campanile, les quatre chimères, également en cuivre, sont dues au sculpteur animalier Auguste Cain.
A la hauteur de l'attique se dressent quatorze figures allégoriques symbolisant des grandes villes de France
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Entre 1625 et 1630, le contrôleur des finances Mesme Gallet fit construire, probablement par Jean Androuet du Cerceau, un hôtel particulier avec jardin et orangerie donnant accès à la place Royale - aujourd'hui place des Vosges - et situé en plein Marais, quartier alors à la mode.
L'hôtel est classé monument historique dès 1862 et le jardin et les communs suivent en 1953
Il renaît lentement grâce à de nouveaux propriétaires plus soucieux de sa conservation et devient propriété de l'État en 1944. Une longue campagne de restauration fut alors entreprise, et s'acheva par la remise en état de l'Orangerie en 1973.
Il abrite, depuis 1967, le siège de la Caisse nationale des monuments historiques et des sites, devenue en 2000, Centre des monuments nationaux.
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La façade, objet d'importants travaux de restauration d'août 2011 à octobre 2012, est également composée comme une façade italienne, mais sa verticalité rappelle le gothique, et son caractère très orné, l'architecture des Pays-Bas
J'ai trouvé cette porte magnifique et vous en délivre ci-dessous un détail.
Coquilles de deux bénitiers offertes par Victor Hugo à l'occasion du mariage de sa fille Léopoldine en 1843
La coupole est d'une hauteur de 57 mètres
Le grand orgue de tribune: Buffet de 1867 (classé Monument historique) l' Orgue Martin (1871)
restauré par Danion-Gonzalez (1972)
Bas-relief en bronze doré : «Les Pèlerins d'Emmaüs» par François Anguier (1604-1669) sur l'autel principal face au peuple.
Le marbre blanc du maître-autel, déplacé et refait sous Louis-Philippe,
provient des fragments du tombeau de l'Empereur aux Invalides.
Le Maître autel devant un chevet orné de 4 toiles immenses représentant les évangélistes
Une Vierge douloureuse de Germain Pilon sculpteur des tombes des rois du xvie siècle.
La chapelle des Fonds Baptismaux par Aligny en 1842 devant l'autel par Eugène Oudinet
sur le coté la statue de Sainte Geneviève qui est actuellement la Patronne de Paris
Dans la Chapelle St Joseph une toile représentant l'enfant Jésus dans l'atelier de Joseph
De nombreuses chapelles de part et d'autres...
L'autel du Sacré-Cœur
La statue du Sacré-Cœur de Jésus a été sculptée
par Jean-Marie bonnassieux (1810-1892).
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