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La construction s’étant étendue sur de nombreuses décennies (deux siècles), le style n’est donc pas d’une uniformité totale : elle possède ainsi des caractères du gothique primitif et du gothique rayonnant.
Les deux rosaces qui ornent chacun des bras du transept sont parmi les plus grandes d’Europe, et mesurent chacune 13 mètres de diamètre.
Elle fut lors de son achèvement l'une des plus grandes cathédrales d’occident. Après la tourmente révolutionnaire, la cathédrale a subi de 1844 à 1864 une restauration importante et parfois controversée dirigée par l’architecte Viollet-le-Duc, qui y a incorporé des éléments et des motifs que le monument légué par le Moyen Âge n’avait jamais possédés.
Ce portail est dédié à la Vierge Marie. Il est un peu plus ancien que le portail du Jugement Dernier et date des années 1210. Gravement endommagé en 1793 (les neuf grandes statues avaient été détruites), il a fait l’objet d’une remarquable restauration au XIXe siècle, grâce à une abondante documentation qui a servi de base à la restitution des statues. Dans le mur de la façade, autour des arcs du tympan, on remarque une cannelure pointue. Les bâtisseurs voulaient que ce portail soit différent des autres en l’honneur de la Vierge, à laquelle la cathédrale est dédiée.
Les quatre grandes statues du piédroit de gauche du portail Sainte-Anne, anéanties à la Révolution ont été remplacées par celles-ci qui datent du XIXe siècle. De gauche à droite : Élie, la veuve de Sarepta, Salomon et saint Pierre.
Puis saint Paul, David, la sibylle et Isaïe.
À vingt mètres du sol, une série de vingt-huit personnages royaux représente les vingt-huit générations des rois de Judée qui ont précédé le Christ.
Chaque statue mesure plus de trois mètres cinquante de haut. Les têtes des statues datent du XIXe siècle et sont le produit des ateliers de sculpture du restaurateur Viollet-le-Duc. En effet, les statues d’origine furent décapitées en 1793 pendant la Révolution française par les sans-culottes, qui, à tort, croyaient qu’elles représentaient des souverains du royaume de France. Il ne reste aujourd’hui que des fragments des statues médiévales.
Il s’agit du portail principal de la cathédrale. Son imagerie est saisissante. La remarquable sculpture du tympan date des années 1210. Elle représente d’une manière étendue les scènes du jugement dernier – lorsque, selon la tradition chrétienne, les morts ressuscitent et sont jugés par le Christ.
Sur le linteau inférieur, on peut voir les morts sortir de leurs tombes. Ils sont réveillés par deux anges qui, de chaque côté, sonnent de la trompette. Parmi ces personnages, tous vêtus, on peut voir un pape, un roi, des femmes, des guerriers, et même un noir d’Afrique.
Le Beau-Dieu de Notre-Dame de Paris qui se dresse au trumeau du portail du Jugement Dernier est une des œuvres les plus remarquables d’Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume.
La rosace nord date du XIIIe siècle. C’est un chef-d’œuvre du gothique rayonnant.
Le mur de fond du croisillon nord comporte trois niveaux : une porte, surmontée d'un pan de mur sans ornement. Le deuxième niveau est constitué d'une claire-voie à neuf arcades de deux lancettes. Enfin un troisième étage est constitué de la rosace. À l’inverse de la rosace sud, la rosace nord a conservé presque intacts ses vitraux originels du XIIIe siècle. Le centre est occupé par la Vierge Marie. Autour d’elle gravitent les juges, les rois, les grands prêtres et les prophètes de l'Ancien Testament.
maquette de Notre Dame
Ci-dessous les différentes étapes de la construction de la Cathédrale. Photos que je vous conseille d'agrandir afin de pouvoir lire le texte explicatif.
4 commentaires -
Aujourd'hui pas d'article à proprement parlé.
Juste quelques vitrines de Noël à Paris ( Printemps et Nouvelles Galeries) lors de notre voyage pour souhaiter à Tous ceux qui passeront par ici une excellente soirée de Fêtes.
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